
"lâches toi " lui dit le photographe
Le mannequin prit la pose avec un regard sensuel, il regardait l'objectif. Les minutes passent, la mémoire de l'appareil diminuait, elle se remplissait de clichés d'un jeune homme de taille moyenne, aux yeux d'un bleu profond, des cheveux châtain, une coupe coiffé décoiffé, aux bras et au torse remplit d'encre noir, de dessins, et de phrases. Ce jeune homme torse nu, posant pour une grande marque.
Le photographe lui dévorait le jeune homme, son travail était parfait, ce shoot était vraiment une réussite.
"un dernier pour la route" un flash, un dernier éclat de lumière, puis plus rien, juste des applaudissements.
Le photographe se rapprocha du modèle, son gobelet de café à la main.
"Louis c'est bien ça ?"
"c'est bien ça et toi ?"
"Harold, mais appel moi Harry"
"d'accord Harol....ry"
Ils discutèrent un moment, puis se rendirent compte que le studio est vide, est presque entièrement noir, il ne restait qu'eux deux et une table vide.
Ils se retrouvèrent bien vite assis sue la table, ils se regardaient avec envie, en même temps deux jeunes hommes éprouvant une forte attirance pour la gente masculine, seuls dans une pièce enfermés pour la nuit, ça ne peut mener qu'à l'envie.
Bien vite les deux corps se rapprochèrent le torse nu de Louis vint cogner contre le torse couvert d'Harry, les mains du photographe trouvèrent les hanches de Louis pour le ramener sur lui, Louis passa une jambe au dessus de celles d'Harry et se retrouva assis sur les jambes d'Harry, ses jambes autours de son corps. Deux pairs de lèvres se rencontrèrent timidement dans un premier temps, puis ce baiser timide est devenu bestiale, les mains de Louis trouvèrent le bas du t-shirt d'Harry, et le lui otta, le photographe grogna quand il dû séparer ses lèvres de celles du modèle. Le modèle lui souriait, il a le contrôle sur le corps en dessous du sien, il est maître de la situation. Il recolla ses lèvres à celles déjà gonflées de son partenaire, et entama un mouvement de hanches qui fit défaillir Harry, qui gémit sans aucune retenu, puis d'un coup plus rien, plus de pression sur ses lèvres, plus de poids sur ses jambes, plus de mouvement sur son entrejambe.
Il ouvrit les yeux d'un coup, en sentant des lèvres sur sa partie génitale, il baisse la tête et vit la masse de châtain du mannequin entre ses cuisses, son sexe dans sa bouche, ses mains sur ses hanches, sa tête faisait des vas et vient lent, une de ses mains lâcha ses hanches pour tenir la longueur du photographe.
Une sensation de froideur, un cris, une série de gémissements.
Une bouche qui s'active sur un membre dur.
Une bouche qui ralenti sur un membre dur.
Une bouche qui se rempli d'un liquide chaud et blanc.
Une gorge qui avale.
Un visage qui se relève.
Un sourire qui apparaît.
Une respiration irréguliers.
Il fallut quelques minutes à Harry pour se reprendre, Louis toujours en face de lui, un sourire fière colle sur ses lèvres, Harry le fit disparaître en un baiser brûlant, ses mains trouvèrent le haut du boxer que le mannequin portait durant le shoot, en moins de temps qu'il en faut pour le dire le boxer se retrouva avec le reste de leurs affaires.
Le photographe porta le mannequin sur la table, ses doigts le préparant déjà à une présence extérieure et impuissante. Une fois Louis sur la table, il décolla leurs lèvres, et l'allongea, il monta à son tour sur la table, donna un doigts puis un autre à Louis qui les sucs entre ses lèvres meurtries de leurs baisers, dès que les doigts du photographe furent bien lubrifies par la salive du mannequin, il retira ses doigts de la bouche de Louis et descendu sa main à l'entrée du mannequin.
Plaquant ses lèvres sur la bouche de Louis, il inséra un premier doigt dans son intimité, en sentant le corps sous le sien bouger pour demander plus, il inséra un deuxième doigts. Le corps sous lui en réclamant plus, il retira ses doigts et se lubrifia lui même par sa propre salive, il se place devant l'entrée de ce corps qui lui fait tant d'effet.
"Harry, s'il te plaît" fit Louis, rapprochant son bassin de la virilité d'Harry.
Harry rit.
"tu es si beau, comme ça, me suppliant de te remplir" susurra Harry.
D'un coup, un visage qui se crispe, une sensation chaude et humide pénétrant dans son corps, une imposante présence dans son intimité.
Un soupire, un mouvement de vient.
Un autre soupire, un mouvement de va.
Un visage qui se détend, un mouvement de et vient accélérant.
Un râle de plaisir, un mouvement de va et vient accélérant de plus en plus, une main touchant un torse, une autre touchant un membre long et dur.
Une série de gémissements, un mouvement de va et vient régulier, un corps qui se tourne, un dos refroidi par la fraîcheur de la table plaqué contre un torse chaud.
Deux mains se perdant dans une masse de boucle, une main s'accrochant à la table, l'autre torturant une pointe durcis sur le torse su mannequin.
Le mouvement de hanche du photographe se firent moins rapide mais beaucoup plus brutale, un tête qui se tourne, deux bouches qui se retrouvent. Un torse qui se plaque contre un table, deux mains qui accrochent une table, deux mains agrippant une paire de hanche, des coups lents et bruts, des cris, des gémissements, des supplications d'un corps réclamant plus, des grognement sortant d'un corps près de l'apogée.
Voulant faire durer le plaisir, le photographe embrassa le dos de son partenaire, et le retourna pour voir son visage, son beau visage rouge de plaisir, cette bouche, cette bouche grande ouverte, cette bouche gonflée par ses prouesses d'il y a quelques minutes plus tôt, ces yeux, ces yeux bleus océan dont la couleur à disparue tant ses pupilles sont dilatées par le plaisir. Les yeux du photographe détaillent chaque parcelle se peau du jeune mannequin devant lui, passant de ses cheveux à ses tempes, ses tempes de là où perdent ses gouttes de sueur, de ses yeux à son nez, de son nez à sa bouche, à cette bouche qu'il embrasse, de sa bouche à son cou, à ce cou qu'il maltraite à l'aide de ses dents qui y laissent des traces violacées, de son cou à son torse, de son torse aux pointes légèrement rosées et durs, à ces pointes durs qu'il torture du bout de ses doigts, et de ces pointes au membre, à ce membre chaud, dressé entre leur deux corps, à ce membre qu'il s'empresse de prendre en main, ce toucher fait hurler le mannequin, ce toucher se transforme vite en caresse, le photographe reprit ses coups de rein, sa main toujours autour du sexe de son partenaire, ses doigts jouant avec son extrémité, étalant le liquide séminal, ici et là.
Des cris.
Des gémissements.
Des mots incompréhensibles.
Deux corps cherchant le souffle.
Des phrases plus obscènes les une que les autres.
Deux corps et pourtant ils ne font qu'un.
Des coups bruts.
Deux jambes entourant une taille.
Une force poussant le photographe encore plus profondément dans le jeune mannequin.
"Là, Harry putain, juste là"
"Encore" hurle le mannequin quand le photographe heurta sa prostate.
La main toujours autour du sexe du mannequin, le photographe serra la main arrachant un râle à son partenaire.
Un coup.
Un gémissement.
Un bassin qui se mouve pour augmenter la pénétration.
Un gémissement.
Un coup.
Une caresse.
Un corps qui tremble.
Une autre caresse.
Des cordes vocale hurlant un prénom.
Deux torse recouvert d'un liquide blanc.
Un dernier coup.
"Louis" le dernier mot prononcé.
Le mot de la fin.
Le mot qui envoie deux personnes aux septième ciel.
Plus aucun mot n'est prononcé, mais ce silence n'a pas de place, il est comblé par deux respirations, et le bruit de deux paires de lèvres qui se heurtent.
Le photographe se retire toujours en silence, du corps dans lequel, quelques secondes plus tôt, il s'est vidé, et de ce même corps à qui -il l'espère- lui a donné le meilleur orgasme de sa vie.
"Putain"
Un mot, six lettres, qui viennent briser ce silence, ce moment où deux esprits se reconnectent à la réalité, et redescendent des événements récents.
Le mannequin toujours dans un état second ne remarqua pas que le photographe prit son corps et le déposa sur un draps blanc trouve dans un coins du studio, il ne remarqua pas non plus l'éclair se lumière qui traversa la pièce, cet éclair qui provient d'un appareil photo, cette lumière que l'on appel un flash, en effet, le photographe vient de prendre un cliché su mannequin post-orgasme, le cliché est magnifique, Louis est magnifique pensa le photographe. Puis il déposa son appareil avant d'allez s'allonger aux cotés du mannequin.
Peut-être qu'il a dormi dix minutes, quelques secondes, une heure ou deux, tout ce qu'il sait, c'est que le corps sur lequel sa tête est posée et qui entour sa taille de ses bras et des ses grandes mains, lui, dort toujours.
Le mannequin fait tout pour ne pas réveiller le corps endormie collé au sien en se levant.
Le photographe grogna puis se rendormis profondément.
Une fois debout, il admira le corps du photographe endormie, il put ainsi voir tout ses tatouages, il les détailla un par un, des deux hirondelles sur sa poitrine, à la croix sur sa main, du bateau sur son bras au papillon sur son torse, il les admira, il les trouva magnifique, Harry tu es magnifique se surprit-il à murmurer.
En scrutant la pièce à la recherche de ses affaires pour se rhabiller, son regard se posa sur l'appareil du photographe, il l'allume et regarda les clichés prit la veille, il en était fière, il avait fait un bon travail, il souriait fièrement. En faisant défiler les photos, il tomba sur des clichés de lui, mais ces clichés n'étaient pas tirés du shoot de la veille, non, c'était des clichés de lui après l'orgasme, dans un état second, des clichés de lui entrain de reprendre conscience que la terre tourne, et qu'il n'est pas le seul homme sur terre, des clichés de lui magnifique, des clichés de lui entrain de se remettre d'un orgasme, de l'un de ses plus intenses orgasmes, voir même le plus intense, et putain, ces clichés étaient magnifiques.
Une oeuvre d'art.
Alors, il se dit que lui aussi de ce moment, il peut en faire une oeuvre d'art. Alors, il plaça l'appareil correctement, et commença à prendre des clichés de ce corps endormie, ce corps qui couvert d'encre noir était une oeuvre d'art, et lui, il rendait cette oeuvre encore plus belle.
Une fois la série de clichés fini, il décida de réveiller le corps endormie, qui quelques secondes plus tôt, était comparé à une oeuvre d'art.
Le photographe et le mannequin se retrouvèrent pour leur dernier instant ensemble. Er pour immortaliser ce moment, le mannequin prit son téléphone établit une série de photos avec Harry.
Une où ils rient.
Une où ils font les cons.
Une où ils sourient.
Une où un embrasse la joue de l'autre.
Une où ils font la grimace.
Une où Louis fait rire Harry.
Une où Louis rit grâce à Harry.
Et une oú ils s'embrassent, sûrement la plus belle, et celle qui résume le mieux leur nuit.
Après, ils s'échangèrent un regard, et contre toute attente, le photographe sorti un trousseau de clés de sa sacoche. Le mannequin le regarda bizarrement, et le photographe déclara en souriant en coin.
"Bah quoi, en plus d'être le photographe, j'en suis aussi le propriétaire."
Il ouvrit la porte du studio, attrapa son appareil, l'alluma, prit une photo de Louis, un Louis complètement déboussolé, la bouche entre ouverte, et une expression d'incompréhension collé sur le visage. Le photographe se pencha à son oreille et murmura.
"Une dernière pour se souvenir."
Il se retourna, passa la porte, et disparu dans le couloir, laissant derrière lui, un Louis complètement perdu.

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Bonne lecture.